Scientifiques et astrologues
s'accordent à prédire un effondrement de la moitié de l'île de la
Palma, entre 2005 et 2050.
En attendant le désastre; ce lieu n'en
reste pas moins l'un des plus grands site d'observation des astres.
En effet son air des plus pure, permet
aux télescopes de toutes les nations du monde de scruter le ciel à
2000 m d'altitude. C'est aussi la 2em île d'Europe la plus
ensoleillée et la plus chaude!!
La Palma recense également l'un des
plus grand cratère volcanique avec ses 27 km de diamètre.
La route des volcans, longe les crêtes
du Nord au sud sur plus de 20 km.
Nous partons donc explorer les sommets
volcaniques par une journée sans nuage. Un paysage extraordinaire
s'étend face à nous. Après avoir traversé la pinède nous
accédons à une vue aérienne.
Nous pouvons voir les pourtours de
l'immense cratère, les pics volcaniques, mais aussi les îles
voisines. Tenerife et le T.I.D, la Gomera et Hierro apparaissent
comme un mirage bleu suspendu au dessus de l'eau. Tant de grandeur et
de beauté nous coupe le souffle, ainsi que les kilomètres que nos
petites jambes avalent. Nous sillonnons au milieu d'une terre de
cendre entre pics et cratères. Les pins aux teintes jaunes et verts
tendres sont là comme un défit à cet univers chaotique.
La particularité de ces pins
Canariens est qu'ils résistent au feu. Une chance qui colore ainsi
le paysage!!!
Marco a investi dans des slaps neuves
de compétition, aussi on trotte bon train jusqu'à ce que des
ampoules l'amène à ralentir. Les derniers kilomètres il opte pour
la marche du Népalais et finit pieds nus, sous le regard éberlué
des randonneurs équipés pour un 8000m.
La vie de manouche des mers a du bon,
nos voûtes plantaires sont à présent de véritables semelles
cornées!!!
La Palma est une île qui nous charme,
entre les beaux paysages et les cultures ( bananes, amandes, avocats,
prunes, mangues, poires, abricots...) on ne se lasse pas de marcher
sur cette terre.
La côte sous le vent à l'Ouest est exposée aux chauds rayons du soleil. Marcher sous cette canicule est éprouvant de hautes falaises surplombent la mer et tous les sentiers sont abruptes.
Cependant les odeurs marines mêlées à celles des bananeraies sont bien agréables. Une odeur lourde et profonde de terre semblable au Nard se dégagent de ces cultures. Cette partie de côte ne reçoit pas souvent la pluie, c'est sec, mais malgré tout beaucoup d'amandiers, avocatiers, châtaignier et plantes aromatiques y poussent, ainsi que les pins canariens et une grande variété de cactus.
La côte Est, balayée par les vents retient les nuages par les haut reliefs des volcans, un peu en arrière. Il pleut souvent et les forêts sont luxuriantes. La végétation se développe abondemment. On pourrait se croire dans une forêt tropicale, grandes fougères, feuillus, lianes... On se retrouve plongé dans un tunnel de verdure obstruant la lumière. Il y fait frais et humide, les senteurs d'humus, de sous bois, de bonne cave, nous régalent.
Si l'on poursuit l'ascension en altitude, on retrouve les pinèdes dans lesquelles le soleil et les nuages jouent à cache cache. Le pourtour de l'immense cratère se fait plus raide, et les suées commencent. Plus on monte et plus les sentiers sillonnent dans la roche, les pins subsistent malgré tout, même à plus de 2000 mètres.
Qui dit eau, dit levadas ( canaux d'irrigations captés sur les hauteurs) et qui dit levadas dit nombreux tunnels dans les roches et balades ludiques avec lampe de poche, pieds dans l'eau et douche... Le crâne de Marco en garde un souvenir (n'ayant pas suffisamment baisser la tête).
A force de parcourir les sentiers nous
commençons à connaître ce petit joyau.
La côte sous le vent à l'Ouest est exposée aux chauds rayons du soleil. Marcher sous cette canicule est éprouvant de hautes falaises surplombent la mer et tous les sentiers sont abruptes.
Cependant les odeurs marines mêlées à celles des bananeraies sont bien agréables. Une odeur lourde et profonde de terre semblable au Nard se dégagent de ces cultures. Cette partie de côte ne reçoit pas souvent la pluie, c'est sec, mais malgré tout beaucoup d'amandiers, avocatiers, châtaignier et plantes aromatiques y poussent, ainsi que les pins canariens et une grande variété de cactus.
La côte Est, balayée par les vents retient les nuages par les haut reliefs des volcans, un peu en arrière. Il pleut souvent et les forêts sont luxuriantes. La végétation se développe abondemment. On pourrait se croire dans une forêt tropicale, grandes fougères, feuillus, lianes... On se retrouve plongé dans un tunnel de verdure obstruant la lumière. Il y fait frais et humide, les senteurs d'humus, de sous bois, de bonne cave, nous régalent.
Si l'on poursuit l'ascension en altitude, on retrouve les pinèdes dans lesquelles le soleil et les nuages jouent à cache cache. Le pourtour de l'immense cratère se fait plus raide, et les suées commencent. Plus on monte et plus les sentiers sillonnent dans la roche, les pins subsistent malgré tout, même à plus de 2000 mètres.
Des panoramas extraordinaires s'offrent
alors à nous, laissant apparaître un paysage aérien presque
vertigineux. Au loin les îles voisines, la rondeur des pourtours de
notre terre qui se lit sur l'eau.
L'air vif vient nous piquer les
narines, cette pureté à le goût de glaçon, de torrent bleutée.
Chaque respiration est un délice.
L'eau de sources et cascades présente
sur certains versants est entourée de pieds de menthes sauvages,
comme pour rafraîchir davantage l'air.
Qui dit eau, dit levadas ( canaux d'irrigations captés sur les hauteurs) et qui dit levadas dit nombreux tunnels dans les roches et balades ludiques avec lampe de poche, pieds dans l'eau et douche... Le crâne de Marco en garde un souvenir (n'ayant pas suffisamment baisser la tête).
Chaque partie de cette île a un charme
particulier et selon l'altitude le décors change. Une belle variété
de randonnées, que l'on a pas encore épuisées!!!
Dans l'environnement port, nous avons quelques connaissances à présent et nous retrouvons parfois certains potes: Eric, Céline et les enfants, hier on a vu J.P et Monique arriver... Puis Christian avec à bord sa nouvelle équipière (qui débarquera 3 jours plus tard!!! Cette furie ne fera pas la traversée avec lui!!)
Bernard et Jeanne deux Belges
ressemblant à des bidibules nous arrêtent pour nous inviter à un
apéro ponton ce soir. Hélas la pluie se croit elle aussi invitée,
ce n'est pas sur le ponton que nous nous retrouvons mais dans une
salle gracieusement prêtée par la marina !
Tous les habitants des bateaux de
diverses horizons sont là, amenant bouteilles et ripailles. Une
vingtaine de personnes découvrent univers et histoires de l'autre
dans des langues différentes.
Un trimaran est arrivé cet après midi
avec à bord un saxophoniste professionnel qui nous offre
spontanément quelques belles sonorités. Puis Bernard le bidibule
s'assoie au milieu de la salle les jambes raides ( faute de siège)
soutenant une guitare.
La magie de cette soirée improvisée
se révèle dans la voie de ce petit bonhomme, il nous émeut.
Que nous soyons Français, Anglais,
Allemand, Espagnol la langue semble abolie par les chants émanant du
cœur de notre Belge. Bel instant de découverte et partage !!!
Cette soirée est un peu le reflet des
rencontres et situations extraordinaires que la vie du voyage nous
offre.
L'une d'elles est aussi la rencontre
avec des supers héros.
Ce soir nous sommes invités à manger
sur un bateau et parmi eux se trouve super man.
Evidemment il n'a pas son costume, il
est là incognito. Mais au fil de ses récits son masque tombe !
Il nous raconte avec modestie et grand
sérieux sa bataille dans les éléments déchainés lors de la
tempête du siècle.
Seul face à des vagues de 40 mètres (
oui oui 40 mètres il me confirme en voyant mon étonnement) durant 4 jours; il a
bravé les éléments en Polynésie. Il faut dire que dans sa
jeunesse il était un champion de voile, champion dans tous les
domaines d'ailleurs. Sur chaque sujet abordé super man est
imbattable, invincible.
Le seul domaine peut être ou il
pourrait être vaincu est l'humilité, mais bon !!!
Super woman sa femme (évincée de
l'épisode précédent) ne veut pas être de reste et nous décrit sa
venue aux Canaries dans des creux de 17 mètres ! Là nous
sommes scootchés , médusés !!! Il n'y a rien à dire...
Cela dépasse la mythomanie,
l'égocentrisme, en fait ce sont des supers héros !( qui plus
est bourgeois marseillais et c'est vrai!!!)
En rentrant au bateau Marco et moi
sommes pris d'un fou rire qui ne nous quittera pas durant 3 jours !
C'est comme si nous avions assisté à un grand film de comédie,
sauf que les acteurs étaient réels !!! Y a pas à dire on fait
de sacrées rencontres...
Nous n'avions pas eu de pluie depuis 5
mois et bien en une semaine nous avons récupéré le temps perdu !!
De mémoire d' anciens Canariens Palmien nul trace d'autant de pluie
d'un seul coup !!
Pour nous ce fut l'occasion d'amener du repos à nos jambes et de s'adonner à la lecture, l'écriture et préparation de routes futures !!! Nuits et jours enfermés dans notre bocal à écouter la pluie résonner et repérer les travaux d'étanchéité à refaire !! Quelques soirées arrosées non de pluie mais d'apéro pour égailler nos journées avec des voisins de ponton et roule ma poule...
Cela a fait quelques grabuges sur
l'île, les petites routes étaient parsemées d'éboulis voire
dangereuses de les fréquenter.
Un coupe d'amis du nord de Calais ont
choisi de venir la semaine suivante et bien leur en a pris, si non il
aurait retrouvé l'humidité de leur contrée !! Et à quatre
dans un bocal on se serait dévoré !
Le soleil et quelques lambeaux de brume
ont accompagné leur séjour.
Ce fut l'occasion de leur faire
découvrir l'île. Nous sommes allés marcher chaque jour sur
diverses sentiers parcourant chaque jour entre 10 et 15km entre les
crêtes des volcans, les forêts...
Nous sommes allés naviguer une
journée, mais les conditions n'étaient pas terribles : peu de
vent et légère houle.
Ce fut agréable de pouvoir partager notre rythme de vie !!!
Ce fut agréable de pouvoir partager notre rythme de vie !!!
La semaine suivante fut très calme car
je me suis assommée contre le plafond de la cabine.
Une semaine de mal de tête et de
grosse fatigue qui m'ont cloué au lit.
Petite escale à l'hôpital publique
dans l'espoir de faire un scanner, mais qui s'est soldé par une
fuite !
Nous sommes pourtant en Europe, mais
cet hôpital laisse présager de ce que cela peut être dans les pays
moins développés!! Les urgences débordent de personnes qui
attendent des heures dans l'espoir d'être reçu par un médecin !
C'est effrayant ! Quant à avoir un rendez vous pour un
scanner, mieux vaut oublier !
C'est ce que j'ai fait, et en rentrant
j'ai eu la chance de pouvoir être examiné par un médecin qui
voyage en bateau ! Il m'a rassuré car je ne présente pas de
symptômes inquiétants ! Juste un petit traumatisme crânien
avec un hématome. Avec du repos et de la patience celui-ci
disparaîtra !!
Déjà aujourd'hui cela va mieux ! Et quelques jours plus tard tout est rentré dans l'ordre!
On croit parfois avoir plus de risque
d'incident en naviguant, mais cela prouve que non !
Dans une dizaine de jours nous
partirons au Cap vert. Derniers préparatifs, bricolage,
avitaillement, il nous tarde de reprendre la mer et de découvrir de
nouveaux horizons...
Nous venons de récupérer Christophe, sitôt arrivé sitôt invité sur un bateau pour un apéro mémorable!
C'est le sens de l'accueil sur le ponton!!! Aujourd'hui entre le changement de températures, la cuite... notre pauvre équipier est bien fatigué. Notre capitaine n'est pas mieux, et n'a pas le prétexte du climat!!
Heureusement qu'ils ont deux jours de récupération avant départ!!!
Donc lundi on met les voiles! météo idéale, tout est prêt sauf les hommes...
Nous venons de récupérer Christophe, sitôt arrivé sitôt invité sur un bateau pour un apéro mémorable!
C'est le sens de l'accueil sur le ponton!!! Aujourd'hui entre le changement de températures, la cuite... notre pauvre équipier est bien fatigué. Notre capitaine n'est pas mieux, et n'a pas le prétexte du climat!!
Heureusement qu'ils ont deux jours de récupération avant départ!!!
Donc lundi on met les voiles! météo idéale, tout est prêt sauf les hommes...