lundi 28 janvier 2013

LES ANTILLES
Le 18/01 Antigua
Nous remontons le long de la côte Ouest vers la capitale Saint Johnes. Nos yeux encore vierges d'Antilles se dilatent. Comme c'est beau ! Et ce nouveau mouillage incroyable : petite baie protégée plage et cocotiers mama mia !!
Au matin nous regagnons la capitale en bateau jusqu'à un petit ponton en bois. Ville colorée comme son marché, nous flânons dans les rues.. Saint Johnes était le fief de trafique des esclaves.






Le 19/01

15-20 nds, eau plate et transparente, le bateau glisse dans des conditions optimales vers le Nord.
Nous tirons de grands bords de près durant 5h. Nous croisons dame tortue se prélassant dans le bleu.
Les North Sound constituent des petits îlots sauvages au milieu d'une barrière de corail.
Pour y accéder, nous empruntons un chenal au milieu des patates de corail, il faut être vigilant !
Marco est à l'avant et surveille les teintes de l'eau nous donnant des indications quant à la hauteur.
D'un seul coup Marco hurle : «  Arrête, arrête tout !!! » Il bondit sur la barre, moi à la carte dans le bateau. Un coup d'oeil au sondeur nous informe que nous sommes dans la merde : 2m d'eau alors que notre tirant est d'1, 90m.
Nous faisons un demi tour et évaluons la situation le cœur battant.
On a eu vraiment chaud ! Une barrière de corail nous barrait la route ! Il fallait prendre un peu plus au Sud ! Après re re lecture de carte nous rentrons dans le labyrinthe avec méfiance. Nous zigzagons au milieu des dégradés de bleu et rejoignons une petite île pour mouiller. Un grain se pointe avant que nous puissions jeter l'ancre, le vent monte et la pluie nous fouette le visage.
Nous trouvons un coffre sur lequel nous nous amarrons. Le décors est somptueux.

Le 20/01
Après gonflage du kayak, nous partons explorer les îlots. La plus proche nous surprend par une petite plage déserte de sable blanc qui nous invite à accoster. Une merveille ! Nous sommes dans une carte postale sauf que là on a l'odeur, le soleil, les lumières. Après s'être armés d'un bâton (car apparemment il y a des serpents,) nous en faisons le tour. (Nous confirmons : il y a bel et bien des serpents, l'un d'eux énorme passe devant les pieds à Marco!!)



De l'autre côté, encore une petite plage déserte de toute beauté, sur les hauteurs une vue imprenable.
Des oiseaux blanc emplis de grâce avec une queue en ruban effectuent des vols au dessus de nos têtes.
«  Et ben là ça y est on y est dans les îles!! »
« Pour sure c'est comme celles dont nous avions rêvé !! »




Nous poursuivons notre exploration avec masque et palmes des îlots voisins et des fonds sous marin. Enfin de beaux fonds avec coraux et poissons à volonté, dans une eau avoisinant les 27°c !
Nous ne ferons que les regarder car la ciguatera en a contaminé la plupart ( au grand dam de Marco).
Après cette matinée bien remplie, une bonne salade au bateau et une sieste avant de retourner plonger !!
Voilà notre rythme trépidant....



Le 23/01
Nous quittons Antigua pour rejoindre Barbuda au lever du jour.
De gros grains assombrissent le ciel, la navigation est sportive avec un bon vent entre 25 et 30 nd.
Un gros barracuda d'un mètre a la mal chance de venir mordre à la ligne. Vue les dents de celui-ci nous n'avons pas d'autre solution que lui donner le coup de grâce pour enlever l'hameçon et le remettre à l'eau. Les barracudas sont les plus contaminés par la siguatera.
Nous nous consolerons avec une petite bonite.
L'arrivée à Barbuda nécessite une grande vigilance car des patates de corail sont présentes dans le lagon. Nous mouillons le long d'une plage immense de sable blanc et rose déserte où l'eau turquoise lave nos rétines.

Le 24/01
Il nous faut faire nos papiers de sortie, mais pour rejoindre le village c'est toute une histoire.
Marco part marchant au nord durant quelques bons kilomètres dans l'espoir de trouver quelqu'un pouvant lui faire traverser le lagon intérieur. Il trouve un pêcheur qui moyennant quelques dollars l'emmène à l'immigration de l'autre côté. Moi je surveille le bateau de la plage.
Ce genre d'endroit paraît irréel, personne, des couleurs incroyables...



D' un côté la mer , une longue langue de sable et de l'autre le lagon intérieur. Des pélicans nichent dans la végétation rase de l'île ainsi que d'autres oiseaux, c'est une réserve naturelle. Une odeur sucrée, fleurie avec une note de café se dégage.


Le sable ici est très particulier blanc et à fleur d'eau rose. De gros coquillages magnifiques jonchent la plage. L'eau est à 28°C. On croit rêver tellement c'est beau !!!
Cette île est très peu fréquentée et peu habitée, l'unique village est très roots. L' accès à Barbuda se fait uniquement par la mer. 


Nous marchons toute l'après midi à la pointe Est sans croiser âme qui vive.
Nous devions partir ce soir mais comment quitter si vite un tel paradis ?





Le 26/01
Tôt le matin dans la nuit éclairée d'une lune ronde, nous levons l'ancre pour aller à St Bath.
Navigation idéale dans de doux alizés, nous envoyons le génois et trinquette jumelles tangonées.
Nous ramenons à bord 4 bonites blanches ( non contaminées par la siguatera!)
Après 11 heures de navigation nous mouillons dans la baie du nord de St Bath dans une réserve naturelle.






Le 27/01
Avant de partir pour St Martin, nous allons nager au dessus des récifs de coraux et admirer les poissons. De jolies tortues sont présentes.
4 heures de voile et nous voilà à nouveau les pieds dans la civilisation ! Retour sur terre avec les magasins, les touristes... Nous devons faire des achats matériel pour le bateau et refaire notre avitaillement. Nous allons donc y passer quelques jours.

Le 02/02
Notre escale technique tire à sa fin, tout est fait: bas haubans changés, gréement vérifié, achats terminés!! Demain matin bye bye St Martin et bonjour Saba. Une petit joyaux qui paraît -il ressemble à Brava. Très montagneux et sauvage, nous allons pouvoir marcher à nouveau et plonger car les fonds (réserve naturelle) ont l'air intéressants.














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