Le 18/01 Antigua
Nous remontons le long de la côte
Ouest vers la capitale Saint Johnes. Nos yeux encore vierges
d'Antilles se dilatent. Comme c'est beau ! Et ce nouveau
mouillage incroyable : petite baie protégée plage et cocotiers
mama mia !!
Au matin nous regagnons la capitale en
bateau jusqu'à un petit ponton en bois. Ville colorée comme son
marché, nous flânons dans les rues.. Saint Johnes était le fief de
trafique des esclaves.
Le 19/01
15-20 nds, eau plate et transparente,
le bateau glisse dans des conditions optimales vers le Nord.
Nous tirons de grands bords de près
durant 5h. Nous croisons dame tortue se prélassant dans le bleu.
Les North Sound constituent des petits
îlots sauvages au milieu d'une barrière de corail.
Pour y accéder, nous empruntons un
chenal au milieu des patates de corail, il faut être vigilant !
Marco est à l'avant et surveille les
teintes de l'eau nous donnant des indications quant à la hauteur.
D'un seul coup Marco hurle : «
Arrête, arrête tout !!! » Il bondit sur la barre, moi à
la carte dans le bateau. Un coup d'oeil au sondeur nous informe que
nous sommes dans la merde : 2m d'eau alors que notre tirant est
d'1, 90m.
On a eu vraiment chaud ! Une
barrière de corail nous barrait la route ! Il fallait prendre
un peu plus au Sud ! Après re re lecture de carte nous rentrons
dans le labyrinthe avec méfiance. Nous zigzagons au milieu des
dégradés de bleu et rejoignons une petite île pour mouiller. Un
grain se pointe avant que nous puissions jeter l'ancre, le vent monte
et la pluie nous fouette le visage.
Nous trouvons un coffre sur lequel nous
nous amarrons. Le décors est somptueux.
Le 20/01
Après gonflage du kayak, nous partons
explorer les îlots. La plus proche nous surprend par une petite
plage déserte de sable blanc qui nous invite à accoster. Une
merveille ! Nous sommes dans une carte postale sauf que là on a
l'odeur, le soleil, les lumières. Après s'être armés d'un bâton
(car apparemment il y a des serpents,) nous en faisons le tour. (Nous
confirmons : il y a bel et bien des serpents, l'un d'eux énorme
passe devant les pieds à Marco!!)
De l'autre côté, encore une petite
plage déserte de toute beauté, sur les hauteurs une vue imprenable.
Des oiseaux blanc emplis de grâce avec
une queue en ruban effectuent des vols au dessus de nos têtes.
« Et ben là ça y est on y est
dans les îles!! »
« Pour sure c'est comme celles
dont nous avions rêvé !! »
Nous poursuivons notre exploration avec
masque et palmes des îlots voisins et des fonds sous marin. Enfin de
beaux fonds avec coraux et poissons à volonté, dans une eau
avoisinant les 27°c !
Nous ne ferons que les regarder car la
ciguatera en a contaminé la plupart ( au grand dam de Marco).
Après cette matinée bien remplie, une
bonne salade au bateau et une sieste avant de retourner plonger !!
Voilà notre rythme trépidant....
Le 23/01
Nous quittons Antigua pour rejoindre
Barbuda au lever du jour.
De gros grains assombrissent le ciel,
la navigation est sportive avec un bon vent entre 25 et 30 nd.
Un gros barracuda d'un mètre a la mal
chance de venir mordre à la ligne. Vue les dents de celui-ci nous
n'avons pas d'autre solution que lui donner le coup de grâce pour
enlever l'hameçon et le remettre à l'eau. Les barracudas sont les
plus contaminés par la siguatera.
Nous nous consolerons avec une petite
bonite.
L'arrivée à Barbuda nécessite une
grande vigilance car des patates de corail sont présentes dans le
lagon. Nous mouillons le long d'une plage immense de sable blanc et
rose déserte où l'eau turquoise lave nos rétines.
Le 24/01
Il nous faut faire nos papiers de
sortie, mais pour rejoindre le village c'est toute une histoire.
Marco part marchant au nord durant
quelques bons kilomètres dans l'espoir de trouver quelqu'un pouvant
lui faire traverser le lagon intérieur. Il trouve un pêcheur qui
moyennant quelques dollars l'emmène à l'immigration de l'autre
côté. Moi je surveille le bateau de la plage.
Ce genre d'endroit paraît irréel,
personne, des couleurs incroyables...
D' un côté la mer , une longue langue
de sable et de l'autre le lagon intérieur. Des pélicans nichent
dans la végétation rase de l'île ainsi que d'autres oiseaux, c'est
une réserve naturelle. Une odeur sucrée, fleurie avec une note de
café se dégage.
Le sable ici est très particulier
blanc et à fleur d'eau rose. De gros coquillages magnifiques
jonchent la plage. L'eau est à 28°C. On croit rêver tellement
c'est beau !!!
Cette île est très peu fréquentée
et peu habitée, l'unique village est très roots. L' accès à
Barbuda se fait uniquement par la mer.
Nous marchons toute l'après midi à la pointe Est sans croiser âme qui vive.
Nous devions partir ce soir mais
comment quitter si vite un tel paradis ?
Le 26/01
Tôt le matin dans la nuit éclairée
d'une lune ronde, nous levons l'ancre pour aller à St Bath.
Nous ramenons à bord 4 bonites
blanches ( non contaminées par la siguatera!)
Après 11 heures de navigation nous
mouillons dans la baie du nord de St Bath dans une réserve
naturelle.
Le 27/01
Avant de partir pour St Martin, nous
allons nager au dessus des récifs de coraux et admirer les poissons.
De jolies tortues sont présentes.
4 heures de voile et nous voilà à
nouveau les pieds dans la civilisation ! Retour sur terre avec
les magasins, les touristes... Nous devons faire des achats matériel
pour le bateau et refaire notre avitaillement. Nous allons donc y
passer quelques jours.
Le 02/02
Notre escale technique tire à sa fin, tout est fait: bas haubans changés, gréement vérifié, achats terminés!! Demain matin bye bye St Martin et bonjour Saba. Une petit joyaux qui paraît -il ressemble à Brava. Très montagneux et sauvage, nous allons pouvoir marcher à nouveau et plonger car les fonds (réserve naturelle) ont l'air intéressants.
Le 02/02
Notre escale technique tire à sa fin, tout est fait: bas haubans changés, gréement vérifié, achats terminés!! Demain matin bye bye St Martin et bonjour Saba. Une petit joyaux qui paraît -il ressemble à Brava. Très montagneux et sauvage, nous allons pouvoir marcher à nouveau et plonger car les fonds (réserve naturelle) ont l'air intéressants.
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